14 de jul. de 2013

Verbo sonhar!

Domingo heim? Bem estranho olhar a praia cheia com as árvores já com as folhas secando, bizarro ou alegre seria a palavra? Sei lá! Só sei que hoje meu lema é fazer nada e sonhar (mesmo ciente que custa sim). O que eu adoraria estar fazendo agora? Bem, são muitos os sonhos que cabem aqui dentro deste peito aquariano e esperançoso. Mas assim de supetão? Ah! Eu queria ter ido hoje a Paris e ter visto todas as comemorações do dia da queda da Bastilha, com o  passaporte no bolso e pelo menos 10 mil euros para gastar fora o cartão de crédito sem limites. Depois da parada militar, de ver o presidente Hollande, de almoçar pelos arredores do famoso 8º arrondissement em algum restaurante modesto do "Quartier du Faubourg-du-Roule", dar uma volta com calma pela Champs-Élysées com o Arco do Triunfo ao fundo, e de mãos dadas, sentindo o cheiro da perfumada donzela ao meu lado que diz meu nome com sotaque e é linda, divertida e meiga, na verdade se é para sonhar... Uma moça chamada Emanuelle e apaixonada por mim. Depois, ao cair da tarde de verão, ir até os arredores da Torre Eiffel só para assistir a popular queima de fogos e algum concerto ao ar livre. E para finalizar, estar exatamente agora, em Montparnasse, brindando com ela e vendo a linda cidade iluminada e vibrante em seu famoso "quatorze Juillet" que pelo fuso horário que escrevo, ainda há gente pela rua por ser 00:30 acolá. Claro! Tudo isso gozando de plena saúde afinal Paris ou Diadema com dor de ouvido ou de dente tornam qualquer "viagem" uma bosta!



Olha meus amados, sei que a frase "pé no chão" é muito importante para não subir muito na ilusão e acreditar na maionese e se estatelar no chão da realidade. Mas... É muito estranho saber que tudo isso que escrevi existe, desde as notas de euro à Cidade Luz. Já Emanuelle? Pode ser que exista, mas ela pode ser totalmente diferente do que imaginei e se for, há uma enorme probabilidade desta moça nem me olhar ou me dizer em francês algo chique como. "Se enxerga paspalho".


Sonhar é bacana? Opa! Realizar é a meta? Sempre. com ou sem uma Emanuelle, afinal quem manda nos meus sonhos sou eu! Desejo uma linda semana cheia de boas notícias, otimismo e muita paz em seus corações.




Um pouco de história e com os pés no chão pratiquemos pelo menos nosso francês. À bien tôt!

Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille

La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les Etats généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante. L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes". Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre. Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté. Cependant la fête nationale fait aussi référence à une autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

Le 14 juillet 1790 : fête de la Fédération

Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars. Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale". Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.

1880 : le 14 juillet devient fête nationale.

Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République. Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains. C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789. Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus. En 1880, pour la première fête nationale, la République fait les choses en grand. Le ministre de l'Intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales". Un défilé militaire est organisé sur l'hippodrome de Longchamp devant 300 000 spectateurs, en présence du Président Jules Grévy. Il s'agit de montrer le redressement de l'armée française après la défaite contre la Prusse en 1870. Ce défilé militaire, toujours en vigueur, s'inspire aussi du défilé des gardes fédérés de 1790. Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices. "La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".

De 1880 à nos jours.

En 1886 : une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois.

En 1915 : le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Elysées.

En 1919 : c'est le défilé de la victoire qui réunit, sur les Champs-Elysées, les forces des pays alliés.

En 1936 : après le défilé militaire, un million de personne défile à l'appel des organisations syndicales.

De 1939 à 1945 : dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance. 

En juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France.

Vai um cafezinho?

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